Pendant l’étreinte, les couples se dénudent, s’abandonnent, se lovent. La tension est là : délicieuse ou douloureuse, car le désir, le jeu, la répulsion s’imbriquent. Les corps combattent ou jouent avec le désir de l’autre. Le couple, c’est aussi l’ambiguïté d’être deux, mais parfois seul.
Hors contexte, ces corps anonymes deviennent des icônes dans leur touchante sincérité.
L’idée de l’improvisation est née d’une conversation avec Stanislas Nordey, homme de théâtre. Elle permet au modèle de tourner autour d’une idée avec toute la liberté possible et d’engendrer de nouvelles interfaces. Dans la variation sur un même thème, le sujet dévoile toutes ses richesses. Cette série, c’est aussi aborder le langage du corps via une thématique récurrente : le corps-à-corps dans la confrontation à l’autre.
Le vêtement est là, lieu de la négociation, de la rencontre avec l’autre. “Enlever les oripeaux de l’autre”, c’est aussi le révéler à lui-même et lui offrir avec passion la possibilité d’une liberté.
During the embrace, the couples strip, abandon themselves, curl up. The tension is there: delicious or painful, because the desire, the game, the repulsion are intertwined. The bodies fight or play with the desire of the other. The couple is also the ambiguity of being two, but sometimes alone.
Out of context, these anonymous bodies become icons in their touching sincerity.
The idea of improvisation was born from a conversation with Stanislas Nordey, a man of the theater. It allows the model to turn around an idea with all possible freedom and to generate new interfaces. In the variation on the same theme, the subject reveals all its richness. This series is also about the language of the body via a recurring theme: the body-to-body confrontation with the other.
The clothing is there, the place of the negotiation, of the meeting with the other. To “remove the garments of the other” is also to reveal him to himself and to offer him with passion the possibility of freedom.