Fleurs de combat

Les journées du Matrimoine 2023, Montreuil
Catalogue papier
Texte et photographies : Tina Merandon
Conception graphique et mise en page : Eva Dalg

Date de parution : 2023

Format : 22 cm x 30 cm
64 pages. Papier 300g et 135g offset (Soporset Premium Offset FSC mixed sources)
ISBN : 979-10-415-2486-0

Fleurs de combat
30 portraits de femmes
Les Journées du matrimoine 2023 – Montreuil

« Fleurs de combat » est une commande de la Ville de Montreuil pour célébrer les Journées du matrimoine 2023. Le matrimoine est constitué de la mémoire des femmes du passé, mais aussi du présent. De la transmission de leurs actions, de leurs œuvres et de leurs pensées. L’histoire se mêle à l’actualité pour s’adresser aux générations futures. Longtemps invisibilisé, le matrimoine constitue, avec le patrimoine, notre héritage culturel commun, mixte et égalitaire.

C’est alors ma rencontre avec trente femmes vivant à Montreuil, qui travaillent dans le domaine de l’art, du sport et de l’action sociale. À leur portrait photographique s’associe une interview, elles font entendre leur voix. Elles ont une pratique assidue dans leur discipline, elles véhiculent des valeurs et des convictions. Parfois préoccupées par la transmission, elles revendiquent des formes de combat, une liberté de pensée. Ces femmes ont des parcours et des destinées divers. Cet échantillon multiple, c‘est le cachet très spécial de cette mosaïque qu’est Montreuil. Ces femmes ont un rôle dans l’espace public, mais avec des approches chaque fois différentes. Comme ces murs de Montreuil pétris de divers matériaux, chargés d’histoire et faisant écho aux clameurs de la ville.

C’est aussi une déambulation dans les rues de Montreuil pour comprendre des vies parfois mystérieuses, parfois oubliées. Madeleine Laffitte passe, furtive, sentier de la Butte ; Thérèse Clerc est encore palpable rue de l’Église ; Marguerite Le Morillon joue les passe-murailles boulevard Théophile-Sueur.

Le combat des femmes prend de multiples formes, comme les dahlias de Geneviève Pouplier se dressant librement dans les jardins des Murs à pêches. Ces luttes, elles éclosent et s’épanouissent en réflexions, en rêves, en actions. Elles sont bien vivantes, éclatantes et visibles.

Tina Merandon

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